Naissance de l’artiste le 19 juin à Leval-Trahégnies, près de Binche.
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Maison natale de Berthe Dubail à Leval-Trahégnies |
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Berthe Dubail à 5 ans |
Berthe Dubail à 10 ans en 1921 |
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Suit des cours d’art décoratif au Lycée Warocqué de Morlanwelz, puis à l’Ecole provinciale des Arts et Métiers de Saint-Ghislain.
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Berthe Dubail à 20 ans en 1931 à Leval-Trahégnies |
Berthe Dubail en 1934 |
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Rencontre le peintre hollandais Théo Idserda ; obtient le brevet de capacité pour l’enseignement des arts dans les sections moyennes inférieures. |
S’inscrit au cours de dessin de l’Académie des Beaux-Arts de Mons ; commence à peindre dans un style « animiste » proche du groupe Nervia. |
Obtient le diplôme de professeur de dessin au Jury Central de l’Etat ; premier enseignement à Virton et Tamines. |
Exode provisoire avec sa famille en France ; enseigne ensuite à Binche et Dour ; se lie d’amitié avec le peintre Arsène Detry. |
Enseigne jusqu’en 1954 au Lycée de Mons ; poursuit sa formation en peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Mons sous la direction de Louis Buisseret. |
Adopte un ton expressionniste et matiériste ; premières participations à des expositions collectives. |
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Berthe Dubail à Ostende en 1946 |
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Première exposition personnelle à Mons. |
Première acquisition d’une œuvre
par l’Etat belge. |
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Berthe Dubail photographiée par Marcel Lefrancq en 1949 |
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Expositions personnelles à Mons
et La Louvière. |
Première exposition bruxelloise. Sa figuration sobre et grave est située par la critique dans la lignée d’un post-expressionnisme. |
Boursière des Gouvernements belge et français, fait deux séjours d’études à Paris ; fréquente l’atelier libre de La Grande-Chaumière ; y sculpte sous la direction de Zadkine son Homme à bicyclette. |
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Berthe Dubail sculptant son « Homme à bicyclette »
dans l'atelier de Zadkine à la Grande-Chaumière à Paris
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Vient habiter à Bruxelles, y installe son atelier rue des Champs-Elysées à Ixelles, et enseigne au Lycée d’Ixelles ; se perfectionne au cours de peinture monumentale à l’Ecole supérieure de la Cambre. |
Deuxième exposition personnelle à Bruxelles ; peint quelques grand nus monumentaux qui annoncent sa prochaine mutation vers l’art abstrait. |
Est nommée Chevalier de l’Ordre de Léopold II ; expose à Gand et Mons ; son Hommage à Rembrandt signale son adhésion à une abstraction d’abord de caractère géométrique.
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Berthe Dubail peignant son « Hommage à Rembrandt » en 1956 |
Vitrail réalisé en 1956 (70 x 55 cm) |
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Un vitrail abstrait de 1956 est primé par la Province de Brabant à l’Exposition Universelle de Bruxelles. |
S’oriente vers une abstraction plus lyrique et gestuelle. |
Rencontre le poète Pierre Bourgeois, ancien animateur de la Plastique pure belge des années 20, avec qui elle se lie d’une profonde amitié ; est sélectionnée au Prix Talens. |
Nouveau séjour de sept mois à Paris en tant que chargée de mission du Gouvernement belge. |
Exposition personnelle à Paris où elle rencontre Tristan Tzara et Jean Cassou. |
Exposition personnelle au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, qui consacre sa période gestuelle ; participation à des expositions collectives en Afrique du Sud, Grenoble et Nantes.
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Berthe Dubail au sein de son exposition personnelle
au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, novembre 1963 |
Berthe Dubail et sa nièce Ginette Blondiaux devant la toile « Entre les mondes » lors de son exposition au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles |
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Invitée d’honneur au salon Tendances contemporaines à La Louvière ; amorce sa nouvelle tendance abstraite matiériste et sablée. |
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Pierre Bourgeois et Berthe Dubail lors
de son exposition
à la Galerie Drieghe à Wetteren, novembre 1964
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Expose sa nouvelle tendance à Ostende, Alost, Asse, Bruxelles, Luxembourg, Malines. |
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Berthe Dubail dans son atelier
devant la toile « Forme méditative » en 1972 |
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Cesse son enseignement. |
Expose à Namur, Anvers, Bruges, Hasselt.
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Berthe Dubail avec Philippe Roberts-Jones lors de son exposition à la Spectrum Gallery à Anvers en 1973 (© photo : Jacques J. Halber) |
Berthe Dubail en 1974 |
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Berthe Dubail et Serge Goyens de Heusch (avant-plan : le peintre Paul Schrobiltgen) lors de l'exposition Roger Greisch à la Galerie Armorial à Bruxelles en 1973 |
Berthe Dubail photographiée
par F. Fas, vers 1975 |
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Rétrospective de son œuvre au Musée des Beaux-Arts de Mons (avec catalogue préfacé par Philippe Roberts-Jones, avec texte d’André Doms) |
Est nommée Chevalier de l’Ordre de la Couronne ; les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles acquièrent une première œuvre. |
Dernière exposition personnelle de son vivant à la Galerie Armorial à Bruxelles. |
 Premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer qui l’emportera le 22 novembre 1984.
Berthe Dubail et sa nièce Ginette Blondiaux
dans l'atelier ixellois de l'artiste le 1er janvier 1984
(dernière photo de l'artiste) |
Une rue et la Maison de Quartier à Leval-Trahégnies portent le nom de l’artiste.
Allocutions de M. Alexiou et Ginette Blondiaux lors de la séance d'hommage à l'artiste à Leval-Trahégnies le 19 juin 1986, à l'occasion de laquelle une rue de Leval fut baptisée « Rue Berthe Dubail » |
 Rétrospective posthume à la Fondation pour l’Art Belge Contemporain à Bruxelles et publication d’une monographie par Serge Goyens de Heusch.
Couverture de la monographie consacrée à Berthe Dubail par Serge Goyens de Heusch |
Plusieurs expositions personnelles : Fondation John Cluysenaar à Noville-sur-Mehaigne, Galerie Bastien, Chapelle de Boendael et Hôtel de Ville de Schaerbeek à Bruxelles, à Avignon, à Knokke, à Bruxelles. |
 Rétrospective de l’œuvre de Berthe Dubail au Musée des Beaux-Arts de Charleroi et exposition à la Group 2 Gallery à Bruxelles.
Couverture du catalogue de la rétrospective Berthe Dubail
au Musée des Beaux-Arts de Charleroi en 2011-2012 |
Publication du catalogue raisonné de l’œuvre de Berthe Dubail et mise en ligne d’un site consacré à l’artiste. |